Le ministère des Affaires étrangères a par la suite déclaré dans une déclaration que le secrétaire d’État américain Mike Pompeo avait confirmé que les YPG s’étaient retirés..
“La Turquie et les États-Unis sont parvenus à un accord le 17 octobre 2019 concernant le nord-est de la Syrie et, comme stipulé dans cet accord, l’opération Source de Paix a été suspendue pendant 120 heures. Nous avons fait preuve de tout le soin nécessaire pour remplir toutes les obligations convenues”, indique le communiqué. m’a dit.
Le 9 octobre, la Turquie a lancé l’opération Source de Paix, visant à éliminer les terroristes du nord-est de la Syrie afin de sécuriser les frontières de la Turquie, d’aider au retour en toute sécurité des réfugiés syriens et de garantir l’intégrité territoriale de la Syrie.
Les délégations turque et américaine sont récemment parvenues à un accord visant à suspendre l’opération de lutte contre le terrorisme menée par la Turquie dans le nord de la Syrie pendant 120 heures, au cours de laquelle le YPG, affilié syrien du groupe terroriste du PKK, devait se retirer de la zone de sécurité désignée.
“Dans le cadre de l’accord conclu entre les présidents turc et russe à Sochi le 22 octobre 2019, des activités conjointes débuteront avec la Fédération de Russie à partir de mercredi”, ajoute le communiqué.
“L’accord de Sotchi inclut des dispositions renforçant la sécurité de la frontière turque et le retrait des éléments terroristes des YPG à 30 km de notre frontière. À ce stade, il n’est plus nécessaire de mener une nouvelle opération en dehors de la zone d’opération actuelle”, a déclaré le ministère de la Défense dans son pays une déclaration publiée tôt mercredi.
“La Turquie ne laissera jamais un corridor terroriste s’établir au sud de ses frontières et notre lutte résolue contre le terrorisme se poursuivra. Ainsi, en créant un corridor pour la paix dans la région, nous assurerons le retour volontaire et en toute sécurité des frères et sœurs syriens déplacés de leurs maisons et de leurs terres”, ajoute le communiqué.
Un haut responsable turc a déclaré que les délégations turques et russes avaient eu des réunions très productives à Sotchi plus tôt dans la même journée et étaient parvenues à un “excellent accord” sur la situation dans le nord de la Syrie.
En 2017, le processus de paix d’Astana visant à mettre un terme au conflit syrien était piloté par la Turquie, la Russie et l’Iran à Nur-Sultan (anciennement Astana), capitale du Kazakhstan, et a depuis été suivi de plus d’une douzaine de réunions.
La Syrie est plongée dans une violente guerre civile depuis début 2011, lorsque le régime de Bachar al-Assad aavait réprimé les manifestations en faveur de la démocratie avec une férocité inattendue. Dès lors, plus de 5 millions de civils sont devenus des réfugiés. La Turquie en héberge 3,6 millions, le plus grand nombre de pays dans le monde.
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