Les manifestants reprochaient, visiblement, aux Etats-Unis ainsi qu’aux Occidentaux de manière générale, de ne pas faire pression sur la Turquie pour mettre fin à cette intervention militaire.
Selon les sources qui décrivent la situation comme « tendue » sur place, il y a eu une dizaine de blessés lors des affrontements devant l’ambassade des États-Unis entre des militants pro-PKK (YPG) et les forces de l’ordre.
Des drapeaux du PKK répertorié comme une organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l’Union européenne étaient visibles lors de la manifestation.
PARIS : Très violente manifestation de Kurdes en cours devant l’ambassade des États-Unis à Paris, pour protester contre la situation à Afrine. (@StroyPress) pic.twitter.com/KbGeJQpkxb
— Infos Françaises (@InfosFrancaises) March 13, 2018
🔴🇫🇷 DIRECT #Paris – Les #kurdes manifestent depuis 2 heures devant l'ambassade des Etats-Unis à propos d'#Afrin. Des émeutes ont éclaté et les manifestants ont jeté des projectiles. Les CRS ont répliqué avec du gaz. Au moins 10 blessés. Situation en cours. (@StroyPress) pic.twitter.com/l94INGsNMl
— La Plume Libre (@LPLdirect) March 13, 2018
Les Unités de protection du peuple (YPG), branche syrienne du PKK, avait publié une déclaration selon laquelle le temps des manifestations pacifiques était terminé et que « le champ de bataille était maintenant le monde entier ».
Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Çavuşoğlu a annoncé le 13 mars que la Turquie et les Etats-Unis superviseront le retrait des militants des Unités de protection du peuple (YPG) de la ville de Manbij, dans le nord de la Syrie.
La Turquie a de maintes reprises averti les pays occidentaux et les Etats-Unis à ne pas autoriser les activités des organisations terroristes PKK / PYD / YPG sur leurs territoires et à ne pas les soutenir.
Le 20 janvier, la Turquie a lancé l’opération Rameau d’Olivier pour éradiquer les terroristes des YPG / PKK et Daech d’Afrin, au nord-ouest de la Syrie.
Depuis le début de l’opération, les forces de l’armée turque et de l’armée syrienne libre ont libéré 176 localités, dont 5 centres-villes, 140 villages et 31 zones stratégiques.
Selon l’Etat-major général turc, l’opération vise à établir la sécurité et la stabilité le long des frontières de la Turquie et de la région, ainsi qu’à protéger les Syriens contre l’oppression et la cruauté des terroristes.
L’opération est menée dans le cadre des droits de la Turquie basés sur le droit international, des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, du droit de légitime défense en vertu de la Charte des Nations Unies et ldu respect de l’intégrité territoriale de la Syrie.
L’armée a également déclaré que seules des cibles terroristes étaient détruites et que l’on accordait la plus grande importance à ne pas blesser les civils.
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