Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov, a déclaré que l’armée avait « des preuves qui témoignent de la participation directe de la Grande-Bretagne à l’organisation de cette provocation dans la Ghouta orientale ».
Il a déclaré que la Grande-Bretagne avait exercé « une forte pression » sur les Casques blancs syriens pour la mise en scène, selon lui, de l’attaque chimique présumée.
Il a déclaré que l’attaque avait eu lieu le 7 avril pour coïncider avec l’action militaire des forces gouvernementales syriennes, après que le groupe rebelle Jaish al-Islam, qui contrôlait depuis longtemps la Ghouta orientale, a bombardé Damas du 3 au 6 avril.
La Russie a accusé à plusieurs reprises les combattants de l’opposition d’avoir organisé ou diffusé des rumeurs d’attaques chimiques, mais l’implication de la Grande-Bretagne est une nouvelle revendication.
Les accusations de la Russie contre la Grande-Bretagne viennent au moment où Londres a blâmé Moscou pour une attaque d’agent neurotoxique contre un ancien espion russe et sa fille dans la ville anglaise de Salisbury le mois dernier.
En mars, l’Etat-major général de la Russie a déclaré que les rebelles planifiaient une « provocation » dans la Ghouta oriantele avec des femmes et des enfants prêts à être victimes d’une attaque chimique.
Le président Vladimir Poutine a par la suite fait référence à cette affirmation, déclarant le 4 avril que la Russie avait « une preuve irréfutable » que les rebelles planifiaient une attaque avec des « substances toxiques ».
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