La conversation téléphonique marque la troisième fois que les deux présidents effectuent un entretien depuis novembre 2017 et deux mois se sont écoulés depuis leur dernier appel.
« Le président Donald Trump s’est entretenu aujourd’hui avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan pour réaffirmer l’importance de relations solides entre les Etats-Unis et la Turquie, en tant qu’alliés de l’OTAN et partenaires stratégiques et ils ont échangé sur les développements régionaux », a déclaré la Maison Blanche.
La déclaration a ajouté que les deux dirigeants ont exprimé leur engagement à poursuivre les efforts visant à intensifier la coopération sur les défis stratégiques communs et à répondre aux préoccupations des deux pays qui affectent les relations bilatérales.
Dans un entretien accordé à l’agence Anadolu, le ministre des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, a déclaré jeudi que les deux dirigeants tiendraient un appel téléphonique plus tard dans la journée.
Çavuşoğlu a également déclaré que, si les Etats-Unis et la Turquie ne pouvaient pas s’entendre sur une voie à suivre à Manbij, la Turquie se chargerait seule de l’élimination des Unités de protection du peuple (YPG) soutenues par le PKK de la ville syrienne du nord.
« Si ce plan n’est pas réalisé, la seule option qui reste sera d’éliminer les terroristes, ce qui n’est pas seulement valable pour la Syrie, mais aussi pour l’Irak », a-t-il déclaré.
Çavuşoğlu devait rencontrer l’ancien secrétaire d’Etat Rex Tillerson le 19 mars pour discuter d’une feuille de route pour le Manbij en Syrie, y compris le retrait des YPG et le retour des armes fournies aux terroristes par les Etats-Unis. Malgré le retard provoqué par le limogeage de Tillerson par Trump, les responsables ont déclaré qu’ils attendaient des Etats-Unis qu’ils agissent conformément à l’accord commun conclu par les deux parties.
La ville de Manbij, au nord de la Syrie, a été l’un des points de discussion les plus controversés entre la Turquie et les États-Unis.
Ankara avait demandé aux États-Unis, en commençant par l’ancien président Barack Obama, de retirer les YPG des régions situées à l’est de l’Euphrate et de Manbij, et de cesser de soutenir militairement le groupe. Les États-Unis avaient promis de répondre aux exigences de la Turquie, mais ils ne l’ont pas fait jusqu’à présent, ce qui a tendu les relations entre les deux pays.
Le 20 mars, la Turquie a lancé l’opération Rameau d’Olivier pour éliminer les terroristes de YPG / PKK et de Daech du nord de la Syrie, libérant des terroristes la ville d’Afrin le 18 mars.
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