Selon les sources présidentielles, M. Erdoğan a fait part de ses préoccupations concernant le soutien de l’administration américaine aux terroristes des YPG pendant la réunion.
Lors d’une conférence de presse à Beyrouth avant de se rendre à Ankara, Tillerson a affirmé que son pays n’avait « jamais fourni d’armes lourdes » à la milice des YPG et qu’il n’y avait « rien à reprendre », contredisant les déclarations du Pentagone confirmant l’existence d’armes lourdes dans les mains des YPG, fournies par les États-Unis.
La visite de Tillerson était attendue car un récent rapport du service de renseignement américain confirmait les inquiétudes d’Ankara en citant le lien entre le PKK, que les Etats-Unis désignent comme groupe terroriste et les YPG dans le nord de la Syrie.
La Turquie était la dernière étape du voyage de Tillerson dans cinq pays dont le Liban, l’Egypte, le Koweït et la Jordanie.
Il devrait également rencontrer son homologue turc Mevlüt Çavuşolu vendredi pour discuter des relations bilatérales et des développements internationaux. La réunion devrait être suivie d’une conférence de presse conjointe.
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