Insistant sur le fait que Washington préférait utiliser la carte diplomatique, Pompeo a déclaré préférer “la paix à la guerre”.
“Mais au cas où une action militaire serait nécessaire, sachez que le président Trump est tout à fait prêt à l’entreprendre”, a-t-il ajouté.
A défaut d’indiquer explicitement à quelle action correspondait la citation “franchir la ligne de front”, il a ajouté qu’il ne souhaitait pas intervenir dans les décisions de Trump.
La Turquie et les États-Unis ont été particulièrement en désaccord concernant le soutien de cette dernière au groupe terroriste des YPG (Unités de protection du peuple), qui est la filiale syrienne du PKK. Les tensions se sont apaisées après l’arrivée à Ankara du vice-président américain Mike Pence et Pompeo, concluant au final un accord avec la Turquie.
Ankara et Washington ont convenu jeudi qu’Ankara fasse une pause dans l’opération Source de Paix pendant 120 heures, le temps que les terroristes du groupe YPG se retirent d’une zone de sécurité dans le nord-est de la Syrie.
Le 9 octobre, la Turquie a lancé l’opération Source de Paix, qui vise à éliminer les terroristes du nord-est de la Syrie afin de sécuriser les frontières de la Turquie, d’aider au retour en toute sécurité des réfugiés syriens et de garantir l’intégrité territoriale de la Syrie.
Au cours de ses plus de 30 ans de campagne terroriste contre la Turquie, le PKK – considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne – a causé la mort de 40.000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.
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