Le Département Interpol-Europol de la Direction générale de la sécurité a également extradé 81 personnes en 2016 et 91 en 2015.
Le plus grand nombre de condamnés, 17, ont été extradés de l’Allemagne. La Géorgie a suivi l’Allemagne avec 13 extraditions, l’Azerbaïdjan avec 11 et la République turque de Chypre du Nord avec 10.
La Bulgarie, la Roumanie, l’Arabie Saoudite et l’Ukraine ontchacune extradé 4 criminels.
En outre, 21 suspects ont été extradés vers la Turquie, dont 3 de l’Azerbaïdjan et de l’Espagne; 2 du Royaume-Uni, du Tadjikistan et de la Suède et 1 de la Bulgarie, du Kazakhstan, de la France, du Maroc, de la Macédoine, du Paraguay, de l’Autriche et de la Serbie.
11 des suspects ont été accusés d’être membres du groupe terroriste guléniste (FETÖ), 23 ont été accusés de trafic de drogue et 2 autres ont été accusés de terrorisme.
Pour la première fois, le Pérou, le Kosovo, le Monténégro, le Myanmar, la Thaïlande, la Malaisie et la Chine ont chacun extradé un suspect recherché pour trafic et terrorisme.
Ankara critique les pays européens et les États-Unis de ne pas avoir extradé les principaux membres du FETÖ et les membres terroristes. Les relations avec l’Allemagne ont été affectées négativement, car le pays est devenu un refuge pour les personnalités les plus fugitives du FETÖ qui ont fui la Turquie après la tentative de coup d’Etat du 15 juillet 2016.
La police turque a également rendu possible l’extradition de membres supérieurs du FETÖ provenant de Malaisie, de Chypre du Nord, de Thaïlande et de Bahreïn, et de 2 terroristes du PKK du Liban et de la Syrie.
Le FETÖ et son leader basé aux États-Unis, Fetullah Gülen, ont orchestré le coup d’État déjoué du 15 juillet 2016, ayant fait 250 morts et près de 2 200 blessés.
Ankara accuse également le FETÖ d’être à l’origine d’une campagne de longue haleine visant à renverser l’État par l’infiltration d’institutions turques, en particulier militaires, policières et judiciaires.
Le PKK est répertorié comme une organisation terroriste par la Turquie ainsi que les États-Unis et l’UE. Au cours de sa campagne de terreur de plus de trois décennies contre la Turquie, plus de 40 000 personnes ont été tuées.
Poster un Commentaire
Soyez le premier à commenter !