Ce n’est un secret pour personne que plus rien ne va en France. L’administration française enchaîne les réformes sans consulter son peuple et prend des décisions qui vont largement à l’encore des principes démocratiques de base.
Dans un article précédent, nous vous avions informé qu’un citoyen turc de 47 ans vivant en France depuis 43 ans, Murat Büyük ; s’est vu refuser la nationalité française pour une raison vraiment surprenante et condamnable : « son engagement politique envers votre pays d’origine » qui empêcherait selon les autorités françaises « son loyalisme envers la France et ses institutions ».
Si le terme d’« engagement politique envers son pays d’origine » reste complètement flou puisque Monsieur Büyük n’est pas quelqu’un d’actif dans aucun parti politique de son pays d’origine -il n’affiche aucun engagement à part partager ses opinions sur les réseaux sociaux, ce qui est son droit le plus strict-, c’est également incompréhensible comment un homme qui n’a aucun casier judiciaire, qui paye régulièrement ses impôts sans recevoir aucune aide de l’Etat peut être aussi discriminé.
Or, ce que l’épouse de Murat Büyük a vécu est encore plus choquante. Elle a reçu un courrier de refus d’octroi de la nationalité française avec un prétexte des plus surprenants. Ainsi, les autorités françaises l’informent que puisque son époux a « un engagement politique envers son pays d’origine » et qu’elle a « une communauté de vie effective avec lui », elle ne peut, selon les autorités françaises, « ignorer l’engagement politique de son époux, auquel elle souscrit pour le moins implicitement ».
Ce refus a la même signification qu’une femme condamnée pour le crime de son époux. Et encore dans ce cas, ni l’époux ni l’épouse n’ont commis aucune faute grave envers la France, qui remettrait en cause leur loyauté à la France.
La démocratie a pris un grand coup depuis que le président Macron est au pouvoir. Jamais l’islamophobie et la turcophobie n’ont été aussi banalisées et exprimées de façon aussi décomplexée. Les droits de l’homme les plus basiques à savoir la liberté d’expression et de pensée sont de plus en plus bafoués.
Entre temps, la France de Macron n’hésite à donner des leçons de morale à la Turquie qui, selon elle, n’a pas un « Etat de droit ».
Nous dénonçons ces refus d’octroi de nationalité française avec des motifs inacceptables.
Penser autrement dans le respect de l’Autre n’est pas un crime.
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