« L’opération Rameau d’Olivier est une opération contre le terrorisme, qui ne vise certainement pas la population civile, mais vise à sauver la population civile de l’oppression d’une organisation terroriste », peut-on lire sur le site web du ministère.
La déclaration est venue après que la porte-parole du Département d’Etat américain Heather Nauert a déclaré que les Etats-Unis étaient « profondément préoccupés » par la situation humanitaire à Afrin.
Le ministère a déclaré que la Turquie avait pris toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des civils et l’assistance humanitaire à la population civile.
Répondant aux critiques des États-Unis, selon lesquelles l’opération pourrait entraver la lutte contre Daech, le ministère a déclaré que l’utilisation des Unités de protection du peuple (YPG) contre Daech et l’autorisation au groupe terroriste de faire avancer son programme séparatiste est ce qui sape réellement la lutte contre le terrorisme.
Le partenariat des Etats-Unis avec les YPG a été un sujet de désaccord important entre Washington et Ankara, car la Turquie défend l’idée selon laquelle un groupe terroriste ne peut pas être utilisé pour en vaincre un autre. En outre, l’armement fourni aux YPG, qui, selon Ankara, sont directement liés au groupe terroriste PKK, peut être transféré aux terroristes du PKK et finalement utilisé contre ses citoyens.
Le PKK est répertorié comme un groupe terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’UE. Pourtant, les États-Unis continuent de fournir des camions d’armes aux YPG en Syrie, depuis le mandat de l’ancien président Barack Obama.
Après les inquiétudes d’Ankara, l’administration américaine, sous le mandat du président Donald Trump, a déclaré qu’elle collecterait les armes fournies aux YPG. Pourtant, cette promesse faite à Ankara n’a pas été tenue, disent les responsables turcs.
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