“Par cette déclaration, je souhaite annoncer mon souhait sincère de remettre mes fonctions à la prochaine autorité exécutive au plus tard fin octobre”, a-t-il déclaré.
“Nous espérons que le comité de dialogue achèvera ses travaux et choisira un nouveau conseil présidentiel et un nouveau premier ministre”, a-t-il ajouté.
Sarraj est le chef du Gouvernement d’entente nationale (GNA), basé à Tripoli, tandis que l’est de la Libye et une grande partie du sud sont contrôlés par une administration rivale.
Il dirige le GNA depuis sa création en 2015 à la suite d’un accord politique soutenu par l’ONU visant à unir et à stabiliser la Libye après le chaos qui a suivi le soulèvement de 2011, ayant évincé Muammar Kadhafi.
Sa démission pourrait ajouter à l’incertitude politique à Tripoli ou même aux luttes intestines entre les factions rivales de la coalition qui domine l’ouest de la Libye.
Cependant, elle s’inscrit également dans le contexte d’une nouvelle avancée vers une solution politique, après que le GNA ait mis fin en juin à l’assaut de 14 mois de l’armée nationale libyenne rivale contre Tripoli et l’ait forcée à se retirer de la capitale.
La guerre a attiré des puissances régionales et internationales, parmi lesquelles les Émirats arabes unis, l’Égypte et la Russie, qui soutiennent l’ANL, et la Turquie, qui soutient le GNA.
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