Les sources présidentielles ont déclaré que les priorités et les sensibilités des deux pays ont été discutées lors de la réunion, en plus des relations globales, des défis stratégiques communs et des développements régionaux.
Les problèmes affectant négativement les relations bilatérales ont été traités en détail et des moyens de développer une lutte commune contre tous les types de terrorisme sont à l’étude, ont-ils ajouté.
Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson devrait également arriver en Turquie la semaine prochaine. Les visites de hauts responsables américains se déroulent dans le cadre de l’opération Rameau d’Olivier en Turquie, ciblant les affiliés du groupe terroriste PKK en Syrie, le Parti de l’Union démocratique (PYD) et les Unités de protection du peuple (YPG), ainsi que Daech dans la région Afrin du nord-ouest.
La présence américaine à Manbij où la Turquie a promis d’étendre son opération devrait être discutée au cours des réunions.
Mercredi, le porte-parole de la présidence İbrahim Kalın a déclaré:
« Le public se demande si les Etats-Unis envisagent de rester dans la région à long terme en raison du soutien continu des Etats-Unis au PYD, même si le président Trump a personnellement promis au président Erdoğan que le soutien prendrait fin. »
La politique américaine sur la Turquie, en particulier son soutien militaire aux Forces démocratiques syriennes (FDS), qui sont dominées par les terroristes des YPG, a été une source de tension entre les deux alliés de l’OTAN.
Washington compte sur les YPG pour lutter contre Daech sur le terrain, tandis qu’Ankara soutient l’idée qu’un groupe terroriste ne peut pas être utilisé pour combattre un autre groupe terroriste.
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