Des groupes arméniens aux États-Unis ont collaboré avec les partisans du PKK pour protester contre la visite du président turc aux États-Unis mercredi.
Le Comité national arménien d’Amérique (ANCA) a annoncé que le Centre américain pour la démocratie Rojava (ARCDEM), partisan du groupe terroriste PKK, et la Fédération de la jeunesse arménienne se préparaient à protester contre Recep Tayyip Erdoğan, qui effectuera une visite de deux jours aux États-Unis à l’invitation du président Donald Trump.
Les opposants à la Turquie ont été invités à participer à des manifestations devant la Maison-Blanche, stimulées par des campagnes de diffamation en ligne contre l’opération turque « Source de Paix » lancée dans le nord de la Syrie et visant le groupe terroriste PKK, la branche terroriste du PKK en Syrie, les YPG.
Après son arrivée à Washington mardi pour sa visite de travail, Erdoğan devrait se consacrer à la mise en œuvre de l’accord du 17 octobre entre la Turquie et les États-Unis sur le nord de la Syrie et les relations entre les États-Unis et les YPG / PKK.
Les États-Unis collaborent depuis longtemps avec les terroristes des YPG, sous prétexte de lutter contre Daech, ignorant les preuves fournies par la Turquie selon lesquelles les YPG font partie du PKK, qu’ils reconnaissent comme un groupe terroriste.
Au cours de ses plus de 30 ans de campagne terroriste contre la Turquie, le PKK – considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne – est responsable de la mort de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.
Le Comité national arménien d’Amérique, fondé en 1941, mène une campagne de diffamation contre la Turquie et les Turcs aux États-Unis et dans le monde.
Le 9 octobre, la Turquie a lancé l’opération « Source de Paix », qui vise à éliminer les terroristes du groupe YPG / PKK du nord de la Syrie à l’est de l’Euphrate, afin de sécuriser les frontières de la Turquie, d’aider au retour des réfugiés syriens en toute sécurité et de préserver l’intégrité territoriale de la Syrie.
Le 17 octobre, les États-Unis et la Turquie sont parvenus à un accord pour suspendre l’opération afin de permettre le retrait des forces terroristes des YPG / PKK de la zone de sécurité prévue, où Ankara veut rapatrier des millions de réfugiés syriens qu’il héberge actuellement.
Le 22 octobre, la Turquie a conclu avec la Russie un accord séparé visant à forcer les terroristes des YPG / PKK à se retirer de la zone exempte de terrorisme prévue.
La Turquie s’est plainte de ce que malgré l’accord, les terroristes sont restés et continuent de mener des attaques.
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