S’exprimant lors d’une cérémonie de remise des diplômes militaires organisée dans la province d’Isparta, au sud-ouest du pays, M. Erdoğan a déclaré : “Avec le soutien de nos commandos, nous allons bientôt détruire les nids terroristes à l’est de l’Euphrate.”
Les YPG constituent le groupe dominant des Forces démocratiques syriennes (FDS) soutenues par les États-Unis. Elles contrôlent la quasi-totalité du territoire situé à l’est du fleuve, qui représente environ un tiers du territoire syrien, à l’exception de la zone contrôlée par le régime d’Assad, située à proximité de la zone tenue par Deir el-Zour et Daesh près de la frontière irakienne.
Le SDF contrôle également les districts de Manbij et de Tabqah à l’ouest de la rivière.
La Turquie considère la présence des YPG à la frontière syrienne, notamment à Manbij, comme une grave menace pour sa sécurité nationale.
Les forces turques et américaines effectuent des patrouilles conjointes à Manbij, mais les autorités turques ont accusé à plusieurs reprises leurs homologues américains d’avoir retardé le retrait des YPG de Manbij et la présence du groupe dans le district a été qualifiée de “ligne rouge” par les autorités turques.
Les troupes turques et son allié, l’Armée syrienne libre (ASL), ont pris le contrôle des districts limitrophes de Jarablous, al-Rai et al-Bab par le biais de l’opération « Bouclier de l’Euphrate » lancée en août 2016. Pendant que les terroristes de Daech se retiraient, les YPG ont également avancé à Manbij et capturé la ville.
L’armée turque et l’ASL ont également dégagé le district d’Afrin des YPG lors de l’opération “Rameau d’Olivier”, lancée en janvier 2018.
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