Le président Erdoğan a déclaré : “La Turquie n’a ni le temps ni la patience et elle souhaite que la zone de sécurité soit établie le plus rapidement possible le long de la frontière à l’est de l’Euphrate”, lors d’une cérémonie de remise des diplômes à l’Université de défense nationale d’Istanbul.
“Si nos soldats ne contrôlent pas la région dans quelques semaines, nous appliquerons notre propre plan d’opérations”, a-t-il souligné.
Il n’a pas précisé ce que le plan d’opération impliquerait, mais il a déjà averti que la Turquie lancerait seule une offensive transfrontalière pour libérer sa frontière des terroristes des YPG si nécessaire.
“Pas question d’abandonner l’OTAN”
La Turquie n’a pas l’intention de renoncer à l’adhésion à l’OTAN et à ses alliés, a également souligné Erdoğan.
Les YPG sont la branche syrienne du groupe terroriste PKK. Le PKK figure sur la liste des organisations terroristes de la Turquie, des États-Unis et de l’UE.
La Turquie et les États-Unis ont mis en place un centre d’opérations conjoint pour la zone de sécurité prévue le long de la frontière nord-est de la Syrie, mais s’opposent quant à la taille de la zone ou à la structure de commandement des forces pour y opérer.
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