“M. le Président a demandé que nous déclarions un cessez-le-feu. Nous ne le ferons jamais”, a-t-il déclaré, rappelant que la Turquie avait exclu toute négociation avec des terroristes.
“Aucun cessez-le-feu n’est possible en Syrie jusqu’à ce que les unités de protection du peuple (YPG) évacuent la zone frontalière”, a-t-il déclaré, ajoutant: “Je lui ai dit que la Turquie ne négocierait pas avec les terroristes”.
Erdoğan a déclaré que l’opération Source de Paix avait pour objectif de déplacer les YPG à une distance de plus de 32 km en Syrie.
En ce qui concerne la ville clé de Manbij, Erdoğan a déclaré que les terroristes ne devraient pas rester sur place.
“Le régime d’Assad entrant dans Manbij n’est pas une évolution très négative en soi, mais les YPG doivent en sortir”, a déclaré Erdoğan. Cependant, il a ajouté que les pourparlers avec les États-Unis et la Russie sur Manbij et Ayn Al-Arab (Kobané) se poursuivaient.
En ce qui concerne les sanctions, Erdoğan a déclaré que la Turquie n’était pas inquiète à ce sujet.
Les commentaires d’Erdoğan interviennent un jour après que les États-Unis aient annoncé des sanctions à l’encontre de deux ministres turcs et de trois hauts responsables du gouvernement suite à l’opération anti-terroriste menée par la Turquie dans le nord-est de la Syrie.
La Turquie a lancé l’opération Source de Paix, troisième d’une série d’opérations antiterroristes transfrontalières dans le nord de la Syrie, ciblant les terroristes affiliés aux unités syriennes du PKK et Daesh, le 9 octobre à 16 heures.
L’opération, menée conformément au droit du pays à la légitime défense issu du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, vise à établir une zone de sécurité exempte de terrorisme pour le retour des Syriens dans la zone située à l’est de l’Euphrate, contrôlée par les États-Unis.
Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’UE mène depuis plus de 30 ans une campagne terroriste contre la Turquie, causant la mort de près de 40.000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.
La Turquie a longtemps décrié la menace terroriste à l’est de l’Euphrate, dans le nord de la Syrie, en promettant une action militaire pour empêcher la formation d’un « corridor terroriste » à cet endroit.
Depuis 2016, les opérations turques Bouclier de l’Euphrate et Rameau d’Olivier dans le nord-ouest de la Syrie ont libéré la région des terroristes YPG / PKK et Daesh, permettant à près de 400.000 Syriens ayant fui la violence de rentrer chez eux.
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