Lors d’un événement au palais de Dolmabahçe à Istanbul, le président Erdoğan a déclaré : “Dans un tel cas, la Turquie ne supportera pas toute seule le fardeau de cette migration”.
Erdoğan a déclaré que la Turquie et la Russie faisaient tout leur possible pour mettre fin aux attaques à Idlib.
À cet égard, a-t-il dit, Ankara enverra une délégation pour des discussions à Moscou le 23 décembre.
“Nous déterminerons les mesures que nous prendrons en fonction des résultats”, a-t-il ajouté.
En septembre 2018, la Turquie et la Russie ont convenu de faire d’Idlib une zone de désescalade dans laquelle les actes d’agression sont expressément interdits.
Depuis lors, plus de 1 300 civils ont été tués dans les attaques du régime et des forces russes dans la zone de désescalade alors que le cessez-le-feu continue d’être violé.
Si l’agression du régime et de ses alliés se poursuit, la Turquie et l’Europe sont confrontées au risque d’un nouvel afflux de réfugiés.
Plus d’un million de Syriens se sont déplacés près de la frontière turque à la suite d’attaques intenses.
Depuis l’éruption de la sanglante guerre civile en Syrie en 2011, la Turquie a accueilli plus de 3,6 millions de Syriens qui ont fui leur pays, faisant de la Turquie le premier pays d’accueil de réfugiés au monde.
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