L’attaque, contre un poste d’observation turc nouvellement établi à Taftanaz dans la province d’Idlib, s’est produite une semaine après que sept soldats turcs et un entrepreneur civil, travaillant avec l’armée turque, sont tombés en martyr par les bombardements de l’armée syrienne.
Ankara a déclaré avoir riposté à la dernière attaque.
“À la suite des tirs d’artillerie intenses du régime le 10 février 2020, cinq de nos héros sont tombés en martyr et cinq autres ont été blessés. Ils faisaient partie des éléments envoyés dans la région pour prévenir les conflits, pour assurer la sécurité de notre frontière sécurité et empêcher la migration et la tragédie humanitaire”, a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué écrit.
L’armée turque a répondu aux objectifs fixés dans la région, selon le communiqué.
“La réponse nécessaire a été donnée, les cibles ont été détruites et le sang de nos martyrs n’a pas été laissé sur le terrain. Les développements sont suivis de près et les mesures nécessaires sont prises”, a indiqué le communiqué.
“Une attaque odieuse s’est produite aujourd’hui à Idlib, où nos militaires servent, conformément à nos droits en vertu du droit international, à mettre fin à la violence et à atténuer la crise humanitaire. Je prie pour nos fils, qui ont péri dans cette attaque et je souhaite un prompt rétablissement à nos blessés”, a déclaré Fahrettin Altun, directeur de la communication de la présidence turque, sur son compte Twitter.
“La Turquie a riposté contre l’attaque pour détruire toutes les cibles ennemies et venger les troupes attaquées”, a-t-il dit. “Le criminel de guerre, qui a ordonné l’attaque odieuse d’aujourd’hui, a visé toute la communauté internationale, pas seulement la Turquie.”
“Les forces armées turques, qui servent sans relâche la cause de la paix et de la stabilité dans le monde, continueront d’écraser quiconque ose viser notre drapeau, de rassurer nos amis et de semer la peur dans le cœur de nos ennemis”, a noté Altun.
Alors que le conflit dégénère à Idlib, des responsables turcs et russes se sont rencontrés à Ankara pour des entretiens.
La Turquie, qui accueille 3,6 millions de réfugiés syriens, affirme que l’offensive a déclenché une nouvelle crise humanitaire.
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