« Comme nous l’avons dit, nous n’y resterons pas en permanence et nous ne sommes pas des occupants », a déclaré M. Bozdağ, ajoutant que l’objectif de l’opération Rameau d’Olivier est de rétablir la paix, la sécurité et la stabilité dans la région.
Bozdağ a déclaré aux journalistes que la région doit être débarrassée des mines, des explosifs et des armes, et cela prendra du temps.
Il a noté que des mesures supplémentaires sont nécessaires pour normaliser la situation dans la ville afin de permettre aux habitants de retourner à leur vie quotidienne.
« Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour normaliser la vie et construire les infrastructures », a déclaré M. Bozdağ, ajoutant que la Turquie prendrait également les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la population et fournir de la nourriture, des services de santé, de l’éducation et des transports.
Le vice-Premier ministre a également rejeté les allégations des terroristes de YPG sur les sites de médias sociaux, affirmant qu’ils se sont retirés d’Afrin de leur plein gré.
« Ils ne se sont pas retirés, ils se sont enfuis », a déclaré Bozdağ.
Bozdağ a également souligné qu’une grande partie des armes et des munitions fournies aux terroristes de YPG ont été confisquées à Afrin, ce qui réduira considérablement les menaces sur les frontières de la Turquie.
Dans le cadre de l’opération Rameau d’Olivier, lancée le 20 janvier pour éliminer les terroristes YPG / PKK et Daech de la région d’Afrin, les forces armées turques et l’ASL sont entrées dimanche dans le centre-ville d’Afrin et l’ont libéré des terroristes des YPG.
L’armée a déclaré que seules des cibles terroristes étaient détruites et que l’on accordait la plus grande attention pour éviter de blesser des civils.
Selon l’Etat-major général turc, l’opération Rameau d’Olivier vise à établir la sécurité et la stabilité le long des frontières de la Turquie et de la région, ainsi qu’à protéger les Syriens contre la cruauté et l’oppression terroristes.
L’opération est menée dans le cadre des droits de la Turquie sur la base du droit international, des résolutions du Conseil de sécurité des Etats-Unis, du droit de légitime défense de la charte de l’ONU et du respect de l’intégrité territoriale syrienne.
Afrin a été une cachette majeure pour les YPG / PKK depuis juillet 2012, quand le régime d’Assad en Syrie a quitté la ville au groupe terroriste sans se battre.
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