La récente 20e édition du Baromètre AXA sur la Mobilité souligne les défis auxquels fait face la transition vers des véhicules électriques. Alors que les intentions d’achat stagnent, le rapport met en lumière des opinions contrastées au sein de la population française. Alors qu’un soutien politique accru ne recueille l’adhésion que d’une minorité, des incertitudes demeurent autour des véhicules thermiques et des mesures d’incitation.
État de la mobilité en France : les chiffres clés de 2025
Le dernier Baromètre d’AXA révèle des tendances préoccupantes concernant l’adoption des véhicules électriques. En dépit d’une volonté politique affichée, le soutien à l’électrique faiblit :
- 38% des personnes interrogées souhaitent une augmentation du soutien politique, soit une baisse de 4% par rapport à l’année précédente.
- 34% estiment que les incitations doivent être diminuées, tandis que 28% jugent les mesures actuelles adéquates.
- Concernant l’interdiction des nouvelles immatriculations de voitures thermiques prévue pour 2035 par l’UE, 66% des sondés s’y opposent.
Les intentions d’achat de véhicules électriques
Malgré les efforts de marques comme Renault et Peugeot pour promouvoir l’électrique, les intentions d’achat restent faibles, ce qui engendre des interrogations sur l’impact à long terme de ces choix sur le marché automobile :
Type de véhicule | Taux d’intention d’achat (%) |
---|---|
Voiture électrique | 24 |
Voiture hybride | 15 |
Voiture thermique | 61 |
Les opinions divergentes sur les politiques de mobilité
Les résultats du baromètre montrent des divergences d’opinion dans la population concernant l’électrification de la mobilité. Ces opinions pourraient avoir un impact significatif sur les décisions politiques à venir :
- Opposition à l’interdiction des véhicules thermiques : près de deux tiers des sondés sont contre cette mesure.
- Manque de consensus : la majorité des répondants ne soutiennent pas non plus une réduction des mesures d’incitation actuelles.
Impact des infrastructures sur la transition
La réussite de la transition vers des véhicules électriques dépend également des infrastructures mises en place. Des initiatives comme celles de SNCF et la collaboration avec RATP pour promouvoir des solutions de mobilité douce, ainsi que les services de covoiturage tels que Blablacar, sont essentielles. Voici quelques-unes des initiatives clés :
- Déploiement de bornes de recharge dans les espaces publics.
- Promotion de l’usage de vélos en libre-service, comme Vélib.
- Collaboration entre entreprises pour créer des solutions de déplacements partagés.
Perspectives d’avenir pour la mobilité en 2025
En conclusion, le passage aux véhicules électriques demeure semé d’embûches. Les opinions partagées sur les politiques d’incitation et l’accueil des nouvelles technologies soulèvent des enjeux cruciaux. Les prochaines années seront déterminantes pour comprendre comment ces dynamiques évolueront et influenceront la mobilité en France. Des entreprises comme TotalEnergies et Decathlon pourraient également jouer un rôle clé en intégrant des solutions de mobilité durable à leur offre.
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