Comment les fonds infrastructures peuvent-ils dynamiser votre assurance-vie ? Découvrez-le ici.

Depuis janvier 2025, l’assurance-vie française connaît une transformation majeure. Les particuliers ont désormais la possibilité d’investir dans des fonds infrastructures, un secteur jusqu’alors réservé aux institutionnels. Cette évolution soulève des questions sur les véritables bénéfices de ces placements pour les épargnants souhaitant dynamiser leur épargne. À travers des projets concrets liés à la transition énergétique et à la modernisation des réseaux, les opportunités s’élargissent pour contribuer à une économie durable. Mais, ce nouvel horizon propose-t-il vraiment les gains espérés ? Décryptons ensemble les enjeux et les subtilités à connaître.

Fonds infrastructures : une ouverture pour les épargnants français

Auparavant, investir dans des infrastructures évoquait des projets d’envergure, tels que des routes et des centrales solaires, inaccessibles à la plupart des épargnants. Cela change avec la réforme de 2025, permettant l’accès à des fonds infrastructures via des unités de compte au sein de contrats d’assurance-vie.

Les raisons de cette nouvelle attractivité ? D’abord, le contexte économique actuel. L’inflation croissante incite à chercher des placements générant des revenus réguliers. Ensuite, la volonté d’investir dans des projets à impact social et environnemental résonne avec les préoccupations contemporaines, comme la transition énergétique.

Les objectifs de rendement et la diversification

Les fonds infrastructures se positionnent comme une alternative résiliente dans un environnement de marchés plus volatils. Les assureurs avancent des rendements nets annuels compris entre 5 et 8 %, en fonction des projets. Parmi les initiatives notables, on trouve des fonds comme Épopée Infra Climat Co‑Invest I, axé sur des infrastructures écologiques, ou le fonds SWEN Select Infrastructures, orienté vers des engagements sociaux bénéfiques.

• Fluidité des revenus prévisibles grâce à des contrats à long terme
• Diversification des actifs investis dans l’énergie renouvelable, le transport et le numérique
• Potentiel de rendement attractif par rapport aux placements traditionnels

Les défis à prendre en compte avant d’investir

Malgré ces avantages apparents, certains risques doivent être évalués. L’une des préoccupations principales est la liquidité. Les investisseurs doivent s’attendre à immobiliser leur argent pour des périodes de 8 à 12 ans, avec des rares occasions de rachat. Ce cadre temporel peut être un frein pour ceux qui privilégient des options plus flexibles.

Élaborer une stratégie d’investissement

Pour intégrer efficacement des fonds infrastructures dans une assurance-vie, une réflexion approfondie s’impose. Le pourcentage alloué peut varier selon le profil de l’investisseur :

• 2 à 6 % pour un profil prudent
• 3 à 8 % pour un investisseur équilibré
• 5 à 12 % pour une approche dynamique

Avant de s’engager, plusieurs questions clés doivent être posées :

1. Quel rendement net est visé, tous frais comptés ?
2. Quelle durée de blocage de l’argent est attendue ?
3. Quelles garanties sur la qualité des projets financés ?
4. Comment ce fonds s’intègre-t-il dans une stratégie de diversification ?

Un aperçu rapide des fonds infrastructures

Pour permettre une vision d’ensemble, voici un tableau récapitulatif des points essentiels :

En intégrant des fonds infrastructures à votre stratégie d’assurance-vie, vous accédez à un champ d’opportunités inédit. Une approche informée et réfléchie permet de naviguer entre les avantages et les précautions à prendre. Les acteurs comme Primonial, LCL, BNP Paribas, CNP Assurances, Groupama, Axa, Generali, Swiss Life, Allianz et Aviva proposent une diversité de solutions à explorer. Pour plus d’informations sur les rendements attractifs des fonds, référez-vous à cet article sur le sujet : rendements attractifs en assurance-vie. Découvrez également les résultats de l’assurance-vie et du PER dans cet autre lien : résultats assurance-vie et PER.